La plupart de nos ruchers sont immergés dans la forêt des Landes et sont desservis par des petits chemins forestiers de toute beauté. Contrairement à une idée reçue, il existe encore dans ce département de grandes forêts où se mêlent diverses essences de feuillus non plantés. Et même si la majorité du sol est recouvert par des pins maritimes plantés, de plus en plus de propriétaires comprennent l’intérêt de laisser se développer naturellement de grandes parcelles de bois. Les dernières tempêtes de 1999 et 2009 ont permis de prendre conscience que la monoculture forestière est sensible et fragile aux variations climatiques de plus en plus fortes. Elle met en péril les équilibres ténus du vivant et la durabilité des exploitations. Nos abeilles profitent de ces havres de paix où la main de l’homme y est encore très respectueuse pour ne pas dire absente.
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